Ah, vous ignoriez que j'étais musicien... Compositeur interprète pour guitare classique.
Je suis le pur produit du croisement d'un analphabète (je lis une partition en annônant note par note) et de la patience d'un ami qui, lui, était un brillant élève du conservatoire de Reims, hautement doué.
Cet ami m'a appris la musique d'oreille, note après note. J'ai tout appris par coeur, et puis, à force de jouer, j'ai eu l'idée d'utiliser le système des tablatures, que j'ai mis à ma sauce, et j'ai pu alors transcrire des partitions en tablatures simplifiées (juste les notes, pas de rythme, pas de croche, de silence et autre joyeuseté).
En 2005, un peu lassé d'interpréter, j'ai eu l'idée d'essayer de composer. J'ai pris ma guitare, posé les bases de quelques lignes mélodiques, éparses et sans liaison, totalement improvisées. Et j'ai décidé d'un défi : j'ai lancé "Audacity", et je me suis enregistré.
Une musique est alors apparue sous mes doigts, comme si je la connaissais par cœur, et elle déroulait ses notes sans que je pense à : que jouer maintenant? Une fois l'enregistrement réalisé, je suis resté stupéfait du résultat. Il s'agissait d'une musique de toute évidence inspirée: il s'agissait de "Marie".
Je me suis alors lancé dans le même genre d'exercice : poser des bases mélodiques, et enregistrer une improvisation s'articulant sur ces bases.
Une seule et unique musique a été écrite note par note, chaque note étant le fruit d'un pensée consciente : Mariazinha (petite Marie).
D'autres compositions sont le fruit dune recherche harmonique et ont demandé un travail de préparation pour articuler les parties qui naissaient les unes après les autres.
J'ai tout arrêté fin 2005, ma guitare ayant un défaut, que le luthier n'a réussi qu'à atténuer, et qui m'a déclanché des problèmes aux mains (comme j'étais dentiste...)
2007... Je me dis : j'ai l'argent pour me racheter une guitare. Le vendeur me convainc pour une électro-acoustique de haut de gamme, qui avait la particularité de pouvoir avoir les sonorités d'une classique, selon certains réglages.
J'ai alors repris la composition de plus belle, avec une vingtaine en un an.
Et puis, l'inpiration m'a quitté.
En 2005, un peu lassé d'interpréter, j'ai eu l'idée d'essayer de composer. J'ai pris ma guitare, posé les bases de quelques lignes mélodiques, éparses et sans liaison, totalement improvisées. Et j'ai décidé d'un défi : j'ai lancé "Audacity", et je me suis enregistré.
Une musique est alors apparue sous mes doigts, comme si je la connaissais par cœur, et elle déroulait ses notes sans que je pense à : que jouer maintenant? Une fois l'enregistrement réalisé, je suis resté stupéfait du résultat. Il s'agissait d'une musique de toute évidence inspirée: il s'agissait de "Marie".
Je me suis alors lancé dans le même genre d'exercice : poser des bases mélodiques, et enregistrer une improvisation s'articulant sur ces bases.
Une seule et unique musique a été écrite note par note, chaque note étant le fruit d'un pensée consciente : Mariazinha (petite Marie).
D'autres compositions sont le fruit dune recherche harmonique et ont demandé un travail de préparation pour articuler les parties qui naissaient les unes après les autres.
J'ai tout arrêté fin 2005, ma guitare ayant un défaut, que le luthier n'a réussi qu'à atténuer, et qui m'a déclanché des problèmes aux mains (comme j'étais dentiste...)
2007... Je me dis : j'ai l'argent pour me racheter une guitare. Le vendeur me convainc pour une électro-acoustique de haut de gamme, qui avait la particularité de pouvoir avoir les sonorités d'une classique, selon certains réglages.
J'ai alors repris la composition de plus belle, avec une vingtaine en un an.
Et puis, l'inpiration m'a quitté.
J'ai voulu m'expérimenter à jouer en duo avec moi-même : j'ai enregistré une piste en jouant le morceau normalement, puis enregistré une deuxième piste (en mettant la première en lecture), mais avec une variante importante dans le rythme, changeant radicalement le tempo. La difficulté a été de rester dans le rythme, en harmonie la plus parfaite possible avec la piste que j'écoutais en même temps que je jouais la variante. Croyez-moi : c'est extrêmement difficile à faire.